Ultime passage avant fermeture sur le pont De-Gaulle à Reims
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Si la ville de Reims promet, dans sa notice explicative, qu’aucune perturbation n’est prévue pour les automobilistes lors des premières étapes, certaines ont déjà été observées dans le boulevard Paul-Doumer, où le terre-plein central est en cours d’effacement jusqu’au 7 juin. Les choses pourraient rentrer dans l’ordre puisqu’une voie de circulation va être rajoutée, afin de conserver les 2 x 2 voies initiales et libérer l’espace nécessaire à la déconstruction du pont De-Gaulle et aux futurs travaux d’aménagement du canal. Car on l’oublie parfois, mais la destruction de cet ouvrage est le prélude au projet Berges de Reims. Celui-ci comprend la végétalisation et l’installation d’espaces de détente à partir de la rentrée prochaine et la création d’une place et d’une passerelle réservées aux mobilités douces, pour fin 2025. La destruction du pont est donc une étape nécessaire à ce projet.
Face aux reproches de ses opposants politiques et aux interrogations des habitants, cela fait des mois qu’Arnaud Robinet le répète : le pont est surdimensionné. Conçu dans les années 1970 pour voir rouler 50 000 véhicules par jour, ils seraient à peine 10 000 aujourd’hui, selon les calculs du maire. « Je ne me suis pas levé un matin en me disant qu’on allait effacer le pont De Gaulle. Cela fait suite à des mois d’études et de réflexion avec des techniciens et des ingénieurs, en mettant sur la table toutes les possibilités en termes de déplacement. L’ensemble des études a montré qu’on pouvait largement absorber les flux de circulation du pont De-Gaulle », nous avait-il confié récemment. On saura, dans les prochains jours, si la traversée urbaine et les ponts de Vesle, de Venise et Fléchambault sont effectivement des voies de substitution adéquates.