300 000 € pour financer la suite du programme
Seul bémol, le soutien financier du groupe Lidl, qui représentait la majeure partie du budget d'Apiluz, était contractualisé jusqu'en 2023. D'où l'appel relancé par Symbiose aux partenaires, actuels et surtout potentiels. Le coût annuel du programme est estimé à 300 000 €, dont les trois quarts destinés à indemniser les agriculteurs participants pour la perte de récolte sur les parcelles non fauchées. « Sachant qu'ils ne sont pas rémunérés pour le service environnemental rendu, précise Hervé Lapie. C'est aussi un enjeu pour l'avenir. » Bonne nouvelle, la Coopérative luzerne de France, historiquement impliquée dans l'aventure, s'est mobilisée pour réunir des fonds, notamment régionaux et européens, en faveur de l'initiative. « Le gros du budget sera apporté par les coopératives, explique Hervé Lapie. France Luzerne doit déposer son programme opérationnel courant mai. »« On a de la matière à partager »
Les prises de contact avec l'Office français de la biodiversité (OFB), l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) et même le ministère de l'Agriculture, en revanche, n'ont pas abouti sur des engagements concrets. « Ils sont au courant du projet. On continuera d'élargir le tour de table. On a de la matière à partager, un dossier structurant et sérieux. Y associer les chercheurs permettrait d'apporter davantage de réponses. » Et des solutions.